top of page

Visuels du travail en atelier

Mapping memory (note d'intention)​

​

J'aime l'idée q'un fauteuil de cinéma soit nourrit du regard, de l'émotion, de la mémoire de ses spectateurs, comme le regard d'un enfant se nourrit du monde qui l'entoure pour y revenir dans ses rêves nocturnes ou ses mondes imaginaires.

Si il est un lieu historique et emblématique habité par l'image, c'est certainement la salle de cinéma. Combien de spectateurs et spectatrices depuis 130 ans que le cinéma existe ?

Si l'on devait se plonger dans la mémoire du spectateur au cinéma, que verrait-on ? Sans doute des bribes, des fragments, comme autant de photogrammes de films éparpillés.

Il est en effet peu probable de penser revoir un film dans la mémoire du spectateur. D'autant que les films se succédant comme si l'écran était un palimpseste permanent, qui pourrait se souvenir du film vu un mois plus tôt et le précédent et encore celui d'avant, voire, ce film vu il y a déjà des années. ?

C'est sur ce constat et sur cette fragilité mémorielle que s'appuie le projet de Mapping memory. Prenant comme symbole du spectateur, le fauteuil de cinéma, Mapping memory met en scène une composition visuelle qui évoque cette mémoire fragmentée et tente de la reconstituer à partir d'extrait épars, pour se projeter non dans le passé, mais vers un cinéma à revoir.

​

Mapping memory a comme intention de nous embarquer dans un voyage au travers de nos souvenirs cinématographiques.

​

Sound Click en bas à droite de la vidéo
bottom of page